Anne-Marie Grallet est Lorraine. Elle a toujours vécu dans cette région vallonnée, balayée par le vent, sillonnée par les eaux, magnifique en avril mai grâce à ses mirabelliers en fleurs.
C’est en parcourant au printemps les allées de ses vergers de mirabelliers à Rozelieures, qu’Anne-Marie Grallet est étonnée par le parfum envoûtant des fleurs de mirabelliers.
« Cela sent si bon dans les vergers ». L’idée de capter ces senteurs si agréables dans un parfum est née, d’autant qu’à la Maison de la Mirabelle il existe des alambics de toutes tailles.
La renommée de la famille Grallet en matière de distillation n’est plus à faire, quatre générations de distillateurs se sont succédées. De plus, la pratique de l’extraction des parfums est très ancienne : il y a 4000 ans, on distillait déjà des parfums en Orient, et l’on inventa dès l’Antiquité les premiers alambics pour cet usage.
Il faudra une dizaine d’années à Anne-Marie Grallet pour mettre au point cette eau de parfum féminine, le n°1 de l’Or du Verger, en effet, chaque année la floraison, et donc la cueillette des fleurs, ne dure pas plus d’une dizaine de jours.
Forte de son succès, elle crée, toujours avec cette base de fleurs,un Or du verger pour homme puis le n°2 Or du verger féminin.
Entre temps une huile douce et délicate issue de l’amandon du noyau de la mirabelle voit le jour, puis un gommage composé de bois de mirabellier micronisé et de sel extrait du sous-sol lorrain. Un savon non gras et une bougie viennent compléter cette gamme raffinée.